jeudi 1 mars 2007

QUELQUE PART, CECILIA


Laissant le jour croiser la nuit
je m'enfouit à saut sourd
dans un décor à peine peint
qui m'attend au loin

Les heures ambulantes ainsi
sur des cris des oiseaux
et s'accrochant à des cliquetis
d'un montre, j'attends.

Soudain, l'aiguille du cadran
frappe à coup sur l'heure du départ
et le signal de 15 heures
se fit ouïr dans l'écho du village.

M'empressant, donc de monter
sur cette embarcation rudement rouillée
la ou le vent se noiera massivement
sous ce fleuve coloré d'automne
et s'occupera soigneusement
de bercer ce bateaux jusqu'à temps,
pour que celui-ci heurte le vieux Québec.

Marchant, comme une pendule
sur cette embarcation un peu étrange
n'ayant comme seul point d'appui,
mon parapluie noir
je m'allume une cigare
et me dirige vers le pont arrière.

Promptement, un froid de septembre
enveloppe mes paupières
d'une mince couche de givre et
me fait claquer des dents.

Alors, sans tarder, je décide
de rentrer dans la salle et de m'asseoir
sur cette banquette, près de la porte d'entrée
tout en essayant de me réchauffer
de mieux que je peux d'une seconde
cigare des mes mains portant la vingtaine.


Quelques minutes plus tard
je me lève et je vais rejoindre les autres passagers
qui attendent à la passerelle

Tout à coup, le bateau heurte le quai
et la violence du choc
fait tanguer les passagers

Mais pour ne pas trébucher
hélas qu'un changement d'appui
se succède, mon parapluie tomba
et un homme se prend à mon bras'

Me penchant pour ramasser mon parapluie,
je m'explique d'une vague sourire
en marmottant qu'un parapluie
si bien encombrant quand il ne pleut plus
alors d'une sorcellerie effroyable,
le bateaux coule et nous sépare aussitôt.

© Cecilia León P.

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